Art, propagande et pouvoir
Chacune des oeuvres a été analysée en classe, elles sont regroupées car liées:
La lettre à Mélinée est écrite par Manouchian juste avant d'être fusillé en 1944.
En hommage et pour inaugurer la rue du Groupe Manouchian en 1955, Aragon écrit Strophes pour se souvenir. Il rappelle les heures sombres de l'Affiche Rouge et réécrit superbement la lettre à Mélinée.
À son tour, Léo Ferré reprend le poème d'Aragon en chanson et lui donne pour titre L'Affiche rouge.
Fresnes, le 21 février 1944.
Voir livre de français p 124.
Voir livre de français p. 130
L'Affiche rouge éditée le 23 février 1944 par les services de propagande de Vichy.
On voit que l'affiche a été partiellement détournée par des Résistants.
Au-dessus est reproduit le verso du tract accompagnant l'affiche.
Et la chanson de Léo Ferré ( 1959 ), vibrant hommage au groupe Manouchian.
En complément, le Musée de la résistance a fait un dossier sur l'Affiche rouge:
http://www.musee-resistance.com/IMG/pdf/CNRD2011_Affiche_rouge.pdf
Empruntons les dernières lignes au Musée de la Résistance Nationale:
"Sans équivalent dans les autres pays occupés en Europe, l'"Affiche rouge" prend place, au fil des années, comme une icône majeure de la Résistance française: un paradoxe au regard de sa fonction initiale. L'affiche tisse le linceul de gloire de résistants qu'elle voulait stigmatiser, impose dans notre mémoire nationale le souvenir de la place éminente prise par des "étrangers" dans la libération de la France [...].
En complément, le Musée de la résistance a fait un dossier sur l'Affiche rouge:
http://www.musee-resistance.com/IMG/pdf/CNRD2011_Affiche_rouge.pdf
Empruntons les dernières lignes au Musée de la Résistance Nationale:
"Sans équivalent dans les autres pays occupés en Europe, l'"Affiche rouge" prend place, au fil des années, comme une icône majeure de la Résistance française: un paradoxe au regard de sa fonction initiale. L'affiche tisse le linceul de gloire de résistants qu'elle voulait stigmatiser, impose dans notre mémoire nationale le souvenir de la place éminente prise par des "étrangers" dans la libération de la France [...].
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